Abstract: Le bilan du développment de QuaThéDa est positif au point de vue professionnel, mais les problèmes de financement ainsi que de transfert de compétences de la Confédéreation aux cantons pourraient mettre en péril les acquis d’une politique qulaité au sein des institutions. Selon les auteures, seule une mise en place de conditions cadres valables pour tous les canton permettra le maintien de thérapies résidentielles de qualité.

Abstract: Le 4.12.2008, la Direction de la santé publique et de la prévoyance sociale a publié le premier rapport social du canton de Berne. La garantie du minimum vital est le thème central de ce rapport. Le présent rapport paraît en deux volumes offrant ainsi une image exhaustive de la réalité sociale du canton de Berne. Le premier volume décrit au moyen de chiffres, faits et analyses la situation économique de la population bernoise. Il met également en évidence et analyse la structure institutionnelle du système de sécurité sociale. Le deuxième volume du rapport social est consacré aux personnes touchées par la pauvreté. Dix d’entre elles décrivent ouvertement, au cours de longs entretiens, leur vie quotidienne marquée par la précarité financière. Les résultats effrayants dévoilés par le premier rapport social ont amené le directeur de la santé publique et de la prévoyance sociale à discuter et développer des mesures visant à prévenir la pauvreté. Il a ainsi convié des représentantes et représentants de l’économie, de l’administration, des institutions sociales, des milieux scientifiques et des partis politiques à un premier sommet social.

Abstract: Le 27 mars 2009, la Commission de la santé et de la sécurité sociale du Conseil national (CSSS-N) adoptait l’initiative parlementaire PDC/PEV/PVL du 16.06.2004 qui demande: « La consommation de stupéfiants – y compris celle du cannabis – demeure interdite. La consommation de stupéfiants ayant des effets du type cannabique sera soumise à la procédure d’amende d’ordre. » (ip 04.439 ) Le présent document vise à faciliter le débat en livrant la position du GREA et en relevant quelques enjeux en la matière.

Abstract: L’usage de certaines drogues peut, à certaines doses, entraîner le décès immédiat ou dans un délai très court : c’est ce qu’on nomme décès par surdose, touchant des personnes relativement jeunes. Diminuer le nombre de ces accidents aux conséquences dramatiques est un objectif majeur de la politique des pouvoirs publics dans le domaine des drogues, en France comme ailleurs. C’est pourquoi les données sur les décès par surdoses constituent un des cinq indicateurs clefs adoptés par l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT). Dès lors, se pose la question de la définition de ces surdoses et de la sélection des causes de décès à prendre en compte. La situation actuelle est marquée en France par l’existence de plusieurs sources de données reposant sur des définitions qui ne sont pas identiques. Cette difficulté existait également au niveau européen, chaque pays ayant adopté des modalités spécifiques de recensement de ces décès. L’OEDT s’est donc attaché à établir un protocole commun que tous les membres de l’Union européenne doivent utiliser. Il apparaît nécessaire de décrire ces différentes sources pour en comprendre la portée et les limites et pour se faire une idée la plus précise possible des tendances constatées sur les décès par surdoses au vu de ces différents systèmes d’information. L’examen de ces données permet également de suggérer des pistes d’amélioration pour l’avenir.

Abstract: L’Union des villes suisses a mené entre juillet et août 2009 un sondage sur les principaux aspects de la révision en préparation de la loi fédérale sur l’alcool auprès de ses membres et des membres de la Conférence des directrices et directeurs de police des villes suisses. En voici les principaux résultats: – Les villes sont favorables, sans exception, à la création d’une base légale pour les achatstests. Plus de la moitié des villes mène ce type de tests et note des résultats positifs sous l’angle de la prévention. – Une grande majorité des villes (86%) appelle de ses voeux une base légale fédérale pour des interdictions à certaines heures et à certains endroits. – Parmi différentes mesures pour lutter contre les offres d’alcool à très bon prix, la fixation d’un prix minimum est celle qui emporte la plus grande adhésion (66%). Environ un tiers des villes et des communes urbaines approuve l’introduction d’une taxe d’incitation ou l’augmentation de l’impôt sur les spiritueux.