Abstract: La distinction dans la loi des aspects fiscaux et régulateurs et par conséquent la création d’une loi sur l’imposition des spiritueux et d’une loi sur l’alcool ont été dans l’ensemble bien accueillies. La loi sur l’imposition des spiritueux, qui comporte des propositions de libéralisation du mar-ché des boissons spiritueuses et du marché de l’éthanol, a été largement approuvée lors de la consultation. Seuls le niveau d’imposition des boissons spiritueuses, l’adaptation de l’impôt au renchérissement et l’exonération (partielle) de l’impôt ont suscité des réactions divergentes. La loi sur l’alcool a la faveur d’une majorité de cantons. Elle bénéficie également de l’appui de l’Union des villes suisses et des villes et communes qui se sont exprimées directement. Les organismes de prévention ainsi que les organisations médicales et familiales ont égale-ment exprimé un avis positif sur cette loi, mais estiment que les mesures proposées ne sont en général pas assez fortes. La loi sur l’alcool est notamment rejetée par les milieux économiques. Ces derniers émettent non seulement des réserves de principe quant aux entraves à l’activité économique mais encore des doutes à propos de la constitutionnalité des limita-tions prévues pour la bière et le vin, lorsqu’ils ne les contestent tout simplement pas. Pour le surplus, ils exigent des dispositions claires dans leur teneur, efficaces dans leur application et profitables par leurs effets. Enfin, la proposition de privatiser Alcosuisse et d’intégrer la Régie fédérale des alcools dans l’administration fédérale centrale a été approuvée.

Abstract: Cette publication nous dresse un portrait des communautés thérapeutiques depuis leur apparition aux Etats-Unis jusqu’à leurs multiples développements en Europe. Il nous explique en détail l’organisation de ces communautés, leur façon de fonctionner, leur système de valeurs, etc. La fin de l’ouvrage fait état d’un survol de la recherche en Europe. Ce qu’il est intéressant d’adopter comme grille de lecture d’un tel ouvrage, est le lien entre l’actuel essor des structures dites « bas seuil » relativement coûteuses et la persistance, par-delà les années, d’un modèle à « haut seuil » et pas cher. En effet, les communautés thérapeutiques sont des formules à coûts minimaux qui préconisent l’abstinence et l’accompagnement, le plus souvent par des pairs. L’évolution des communautés thérapeutiques a été grande sur ces 20 dernières années. Elle garde à sa base une sorte d’éducation des consommateurs afin de retrouver un chemin de vie différent, hors produits. Cette approche s’est adaptée sur chaque continent, mais la base est restée très semblable. La construction des groupes également : Un ou des thérapeutes/éducateurs encadrent un groupe auquel ils laissent un maximum de responsabilités afin de s’aider « les uns les autres ». Cet ouvrage rappelle donc en priorité qu’il existe d’autres moyens qui « marchent » que la substitution ou le bas seuil. Il rappelle que nombre de toxicomanes qui veulent vivre sans produits, trouvent un réel soutien grâce à ces communautés. Il met également l’accent sur l’importance de l’éducation au sens large : par les parents, par l’école, par les professionnels. Ces différentes personnes font souvent partie du problème, mais également de la solution ! (par Cristina Monterrubio Leu) “La Nouvelle Communauté Thérapeutique” fait l’état de l’évolution des Communautés Thérapeutiques pour toxicomanes depuis leur apparition aux USA jusqu’à leurs développements multiples en Europe. Cet ouvrage traite des outils principaux de l’approche communautaire: l’organisation interne des Communautés Thérapeutiques, le groupe de rencontre, la collaboration avec les familles, le système de valeurs des Communautés Thérapeutiques, et se clôture par un survol de la recherche en Europe. Le livre apporte un éclairage neuf et puissant à tous les intervenants en toxicomanie et permet d’articuler l’approche communautaire avec les autres types de services: hospitaliers, aide psychologique, substitution…, dans une optique de travail en réseau."

Abstract: 2008 wurde in den Medien über den Konsum von so genannten Räuchermischungen wie “Spice” und den damit einhergehenden Suchtgefahren berichtet. Nachdem nachgewiesen war, dass die Räuchermischungen mit synthetischen Cannabinoiden versetzt waren, wurden 2009/2010 die diesen Produkten beigemischten und identifizierten synthetischen Stoffe dem Betäubungsmittelgesetz – BtMG – unterstellt. Auf der Basis einer extern finanzierten Pilotstudie, die erste Erkenntnisse zu den Konsumierenden der Räuchermischungen vor der BtMG-Unterstellung erbracht hatte, wurde vom BMG eine Studie gefördert, die die generelle Verbreitung von Räuchermischungen unter Jugendlichen und deren Entwicklung vor und nach der ersten BtMG-Unterstellung in der Region Frankfurt/Main erforscht.