Abstract: In letzter Zeit scheint das Bestreben gesunder Menschen, ihre Leistungsfähigkeit im Berufs- und Privatleben mittels Eingreifen in die Funktionsweise des Körpers zu steigern, zuzunehmen – zumindest, wenn man den Medienberichten Glauben schenkt. Im körperlichen Bereich hat sich das Optimierungsstreben mit der allgegenwärtigen Schönheits- und Leistungsfixierung und den entsprechenden Angeboten an Life-Style-Medikamenten (z. Bsp Anti-Aging Produkte) Schönheitschirurgie und Sportmedizin zumindest in gewissen Kreisen bereits durchgesetzt. Im Sport haben die gesundheitlichen Risiken des Dopings, vor allem aber die weit verbreitete Sichtweise, dass sich Wettkampfsportler und –sportlerinnen auf unfaire Weise Vorteile verschaffen, eine weitreichende ethische und philosophische Debatte sowie die Etablierung von Regeln zum Gebrauch von leistungssteigernden Substanzen ausgelöst. Die öffentliche Diskussion um Leistungssteigerung im Berufs- und Privatleben hingegen steht noch am Anfang. Mit dem Grundlagenpapier will Sucht Schweiz eine Orientierungshilfe bieten, indem der gegenwärtige Diskussionsstand zu Doping im Alltag aufgezeigt und erste Schlussfolgerungen gezogen werden. Dabei wird die aktuelle Debatte mit Bezug auf die “Sucht-Trias”, das heisst betreffend Substanzen, Individuum sowie Gesellschaft, beleuchtet. Es scheint uns unabdingbar, nebst den individuellen auch die gesellschaftlichen und ethischen Aspekte in die Bewertung bzw. in die Risikoabwägung einzubeziehen.

Abstract: Le comité d’actions stratégiques, comité mis en place en 2006 à la demande des professionnels québécois engagés dans le suivi des personnes en traitement de substitution, présente ce « Portrait des traitements de substitution au Québec », version 2011. La production de la première version en 2008 s’est avéré un projet rassembleur pour les professionnels et les gestionnaires des centres de réadaptation en dépendance (CRD) du Québec et pour l’Association des centres en réadaptation du Québec (ACRDQ) autour des enjeux d’accessibilité posés par le manque de médecins prescripteurs disposés à s’investir dans ces traitements au Québec. Le comité souhaite que cette nouvelle version permette de faire le point sur l’évolution de l’offre de service depuis 2008 et suscite la réflexion et la recherche de solutions pour assurer la consolidation et favoriser le déploiement d’une offre de service en TDO suffisamment accessible et adaptée aux besoins des personnes dépendantes des opioïdes. En plus de dresser un portrait global de l’offre de TDO avec un médicament de substitution au Québec, le document de 2011 souligne deux facteurs incontournables à prendre en compte pour rendre l’offre de services en TDO avec un médicament de substitution conforme au cadre de référence et guide de bonnes pratiques du MSSS (2006). Ces facteurs sont la précarité de l’offre de service et l’accessibilité aux traitements. La précarité se traduit par l’équilibre recherché entre le nombre de médecins prescripteurs et le nombre de patients suivis ainsi que la capacité d’assurer une relève médicale conséquente. Quant à l’accessibilité, elle est déterminée par le requis de service par région et le délai d’attente pour obtenir des services. Il est indispensable de garder à l’esprit que la précarité et l’accessibilité des services sont intimement liées pour comprendre les défis et les besoins touchant le déploiement et la prestation des services. Les données contenues dans ce document font référence à la réalité des TDO au printemps 2011, pour un territoire donné. Le comité a choisi de recueillir les données en plusieurs étapes. D’abord, sous la responsabilité du Cran et avec le soutien de l’ACRDQ, les CRD ont été sollicités puisque l’offre de services en dépendance du MSSS confirme leurs responsabilités en regard des traitements de substitution et qu’ils souhaitent exercer leur leadership dans le développement de services spécialisés en dépendances. Les médecins prescripteurs de chaque région qui exercent en dehors des CRD ont ensuite été interpelés. Ces médecins ont différents lieux de pratique : ils sont présents dans des Unités de médecine familiale (UMF) rattachées à un centre hospitalier ou à un CSSS, dans des Groupes de médecine familiale (GMF), en CLSC ou en clinique privée. Enfin, plusieurs informations proviennent d’articles scientifiques et de données figurant dans les documents et sur le site internet du ministère de la Santé et des Services sociaux et de l’ACRDQ. Le comité d’actions stratégiques et le Cran remercie les médecins, les professionnels et gestionnaires d’établissements ainsi que l’ACRDQ qui ont participé à la cueillette des données et collaboré à la réalisation de ce document.