Abstract: L’actuelle interdiction d’utiliser un réseau de communication électronique pour exploiter des jeux de hasard, prévue à l’art. 5 de la loi sur les maisons de jeu (LMJ), ne peut pas être im-posée sans mesures d’accompagnement. Il s’ensuit que les buts de la législation en vigueur (art. 2 LMJ) ne peuvent pas être complètement atteints. En particulier, la Confédération se prive de la sorte de rentrées fiscales. Une analyse du marché montre par ailleurs qu’il existe un potentiel, en Suisse, pour des jeux de hasard sur internet. L’objectif du présent rapport est de présenter des solutions possibles pour une meilleure mise en oeuvre des buts de la loi dans le domaine des jeux de hasard sur internet au sens de la LMJ. Il présente différents modèles de libéralisation, tout en exposant les avantages et les inconvénients d’un maintien du statu quo. Une attention particulière est portée aux mesu-res d’accompagnement. En cas de libéralisation des jeux de hasard sur internet, ces mesu-res pourraient faciliter l’accès au marché à de nouveaux prestataires. En cas de maintien du statu quo, elles permettraient de mieux faire respecter l’interdiction d’utiliser un réseau de communication électronique pour exploiter des jeux de hasard. La CFMJ estime qu’il faut assouplir l’interdiction d’utiliser un réseau de communication élec-tronique pour exploiter des jeux de hasard. Parmi les modèles présentés dans le rapport, c’est celui de la concession autonome avec restriction au territoire suisse qui a sa préfé-rence ; les futurs concessionnaires devraient satisfaire aux mêmes conditions que les titulaires de concessions terrestres. En outre, la CFMJ considère que seul l’internet devrait être admis comme réseau de télécommunication – tous les autres (téléphone, téléphonie mobile, télévision numérique interactive) devraient rester interdit (au moins pour l’instant). La CFMJ recommande en tous les cas l’adoption de mesures complémentaires, également dans l’hypothèse dans laquelle le Conseil fédéral ne donnerait pas suite à la proposition principale.

Abstract: L’attuale divieto d’impiegare reti elettroniche di telecomunicazione per lo svolgimento di gio-chi d’azzardo, previsto all’articolo 5 della legge sulle case da gioco, non può essere applicato senza ricorrere a misure d’accompagnamento. Pertanto attualmente non è possibile concre-tizzare appieno tutti gli scopi della legislazione vigente (art. 2 LCG). In particolare, alla Confederazione vengono sottratte possibili entrate fiscali. L’analisi del mercato effettuata ha evi-denziato che in Svizzera esiste effettivamente un mercato potenziale per i giochi d’azzardo offerti in Internet. Obbiettivo del presente rapporto è evidenziare come sia possibile attuare in modo più effica-ce gli scopi della legge nell’ambito dei giochi d’azzardo in Internet ai sensi della LCG, illustrando diversi modelli di liberalizzazione, ma nel contempo anche i vantaggi e gli svantaggi di un mantenimento dello statu quo. Particolare attenzione è rivolta alle misure d’accompagnamento, che da un canto, nel caso di un’eventuale liberalizzazione, agevole-rebbero l’accesso al mercato di nuovi offerenti di giochi d’azzardo online, dall’altro, in caso di mantenimento dello statu quo, permetterebbero di applicare meglio il divieto di svolgere gio-chi d’azzardo per mezzo di una rete elettronica di telecomunicazione. La CFCG è del parere che i giochi d’azzardo svolti per mezzo di reti elettroniche di teleco-municazione (giochi d’azzardo virtuali) andrebbero liberalizzati e, come esposto nel rapporto, dà la preferenza al modello della concessione autonoma limitata al territorio della Svizzera; i futuri concessionari dovrebbero soddisfare le medesime condizioni dei titolari di concessioni terrestri. Soltanto Internet andrebbe ammesso come mezzo di telecomunicazione, mentre tutti gli altri mezzi (telefonia fissa, telefonia mobile, televisione interattiva digitale) dovrebbero rimanere (almeno per il momento) vietati. La CFCG auspica in ogni caso l’adozione di misure di accompagnamento anche qualora il Consiglio federale non aderisse alla proposta principale.